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Flag et Nico

Flag S’il y a flag, il y a flic. Ici, ils sont deux, copains de toujours. Tramoni (Arditi) a passé les concours qu’il fallait pour monter en grade. Il se retrouve commissaire, supérieur de Simon, son vieux complice d’antan. L’inspecteur Simon (Bohringer) est loin d’être aussi exemplaire. Buveur, flambeur, il a failli se faire virer. Il est en sursis. C’est alors qu’une enquête de routine le met sur la trace d’une magouille pègre-police, dont la clé de voûte n’est autre que… Tramoni ! Comment coincer le commissaire ? Simon remonte toute la filière en feignant de sacrifier à nouveau au démon du jeu. Le scénario, alors, joue à cache-cache avec le spectateur, comme Simon avec ses chefs. Le doute s’insinue. En même temps, de tripot en cercle de jeux, c’est un véritable reportage sur ce milieu que nous offre le film de Jacques Senti. Après les aléas d’une enquête difficile, la confrontation entre les deux hommes devient inévitable. L’arbitre sera leur directeur (Guiomar). Tramoni tombe-ra-t-il dans le piège ? Il a plus d’un tour dans son sac…

Nico

Le syndrome Stallone-East-wood a encore frappé. Steven Seagal a lui-même imaginé cette histoire et ce personnage. Nico, fils droit et intègre, découvre que ses collègues de la CIA sont mêlés à une affaire de trafic de drogue. Nico n’est pas du genre à laisser passer ce style de corruption. Il a fait le Vietnam et sait ce que veut dire aller jusqu’au bout. Dès lors, c’est la guerre ouverte. Nico traque l’ennemi avec une rage farouche et ne fait pas de sommations avant de flinguer. Rarement personnage de flic-justicier a été aussi irritant. On a beau nous expliquer que M. Seagal, avec sa morgue de bellâtre gominé et sa souplesse de muscles, est une légende à lui tout seul, un ancien tireur d’élite chargé de la protection des personnalités américaines et seul Blanc à avoir ouvert un centre d’arts martiaux au Japon, cela n’empêche que le comportement cola psychologie du personnage Nico sont une montagne d’intolérance et de naïveté. Quant à l’interprétation de l’acteur Steven Seagal, mieux vaut la passer sous silence. Restent la présence de Pam Grier, toujours aussi fascinante depuis qu’elles été » La panthère noire de Harlem », et quelques scènes d’action habilement réalisées par Andrew Davis, à qui l’on devait un des plus subtils films de Chuck Noeris, « Sale temps pour un flic ».


Published by Thomas, on février 8th, 2014 at 10:54 . Filled under: Actu générale. | No Comments |

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