Attaque des tomates tueuses
Toujours inédit en France sur grand écran, le fameux Attack of the killer tomatoes a connu naguère une sortie vidéo confidentielle. Voici une seconde chance de déguster ce film-culte, sorte de transfiguration hilarante du navet, malgré son titre. Volontairement affligeant, consternant, voire débile, « Attack » est d’abord une parodie des films d’invasion style « Des monstres attaquent la ville », les grosses bestioles étant remplacées par des… tomates ! Le ton, bien sûr, est à la dérision, rappelant parfois les meilleurs moments de « Max la menace » et autres exploits de MelBrooks. Le président des États-Unis désigne les plus tartignoles de ses militaires et de ses agents secrets pour combattre le fléau. Il faut voir l’as du déguisement, un Noir, se déguiser en Hitler ou en… tomate afin d’infiltrer l’ennemi puis partager avec les tomates un repas anthropophage et se faire repérer en réclamant… du ketchup ! Il faut voir la réunion du comité (dans une salle trop petite) et entendre les dialogues (navrants) ! Le tout au 36 degré. N’empêche que les tomates ont tellement impressionné qu’une suite a été tournée, et montrée au Festival de Paris du film fantastique (« Attack of the killer tomatoes 2 »). En attendant, découvrez celui-ci, dont le doublage en français, une fois n’est pas coutume, est très réussi.
Mais qui est harry crumb ?
Une fille de riche industriel est kidnappée. Le kidnappeur lui-même est chargé des recherches. Il met donc sur l’enquête le privé le plus débile qu’il puisse trouver. A savoir Harry Crumb, dont le goût pour les déguisements farfelus et l’art de se mettre dans les situations les plus impossibles, en un mot sa « maladresse », s’avèrent d’une incroyable efficacité pour résoudre l’affaire. On l’a compris : « Mais qui est Harry Crumb ? » est une parodie de film noir avec détective privé. Et John Candy, balourd de service découvert dans « Splash » de Ron Howard ou «Un ticket pour deux » de John Landis, est chargé d’assurer l’exécution des gags. Des gags tellement énormes et balourds qu’ils finissent par faire rire. Candy compose un savoureux personnage d’imbécile monumental et auto satisfait. Et il se sert de ses rondeurs et de son « poids lourd »pour participer à des cascades impressionnantes et délirantes. Si l’on a envie de se divertir sans se fatiguer les méninges, on peux engager le privé Crumb.